Quel est le meilleur âge pour faire un implant capilaire ?
Tout le monde est exposé au même risque de problèmes capillaires quel que soit son âge. Certains choisissent de vivre avec, d’autres optent pour des solutions chirurgicales pour des raisons esthétiques. La greffe capillaire est une option envisageable pour recouvrir en partie ou l’intégralité des zones atteintes de calvitie. Mais encore faut-il choisir le bon moment pour bénéficier des avantages de l’implant capillaire. Quel est l’âge idéal pour faire une greffe de cheveux ?
Quel est le bon moment pour faire une greffe de cheveux ?
Si vous souffrez d’une calvitie, faites appel a un professionnel pour évaluer les possibilités d’une éventuelle greffe de cheveux. L’implant capillaire est une opération délicate conditionnée par plusieurs paramètres.
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- Le stade de calvitie : l’échelle de Norwood-Hamilton définit 7 stades de calvitie représentant un degré spécifique de l’évolution de l’alopécie et de la croissance de la perte de cheveux. La greffe de cheveux est envisageable à partir du niveau 2 d’alopécie, c’est-à-dire au stade de calvitie modérée. Faire un implant capillaire à partir du niveau 1 peut abîmer les cheveux qui sont encore en bonne santé.
- L’évolution de la perte de cheveux : pour éviter d’avoir recours à la greffe de cheveux à plusieurs reprises, il est préférable d’intervenir au moment où la calvitie est stable. Autrement, il y a un risque de déséquilibre de volume, car d’autres zones du cuir chevelu peuvent encore être touchées par la calvitie.
- L’âge du patient : l’âge légal pour recourir à une intervention chirurgicale, c’est 18 ans. Or, pour la greffe de cheveux, les spécialistes recommandent d’attendre d’avoir 30 ans. La perte de cheveux se stabilise à cet âge et permet d’obtenir des résultats satisfaisants en cas d’implant capillaire.
Quand ne pas faire de greffe de cheveux ?
La greffe de cheveux est une opération chirurgicale conditionnée par certaines limites.
- La zone donneuse : elle doit être assez fournie pour permettre l’implant capillaire, car une fois prélevés, les greffons ne vont plus repousser sur la même zone. Sur une personne d’un âge assez avancé, le nombre de greffons à prélever peut être limité, parce que la densité de la zone donneuse est plus faible.
- La zone à implanter : la greffe de cheveux est à proscrire chez les cas de calvitie avancée, parce que la zone à recouvrir sera trop importante que la zone donneuse ne saurait la recouvrir. Le résultat sera tout simplement inesthétique.
- L’âge du patient : comme il a été indiqué précédemment, faire un implant capillaire trop tôt peut s’avérer dangereux, car la perte de cheveux peut s’intensifier au niveau d’autres zones au fur et à mesure que l’âge avance. C’est le cas dans 95% des cas d’alopécie masculine d’origine androgénétique. Au pire, une seconde intervention est à prévoir quelques années après la première greffe.
- Les comorbidités : après l’âge de 50 ans, les risques de comorbidités comme les maladies cardiovasculaires augmentent. Or, certains traitements liés à ce genre de maladies ne permettent pas de faire un implant capillaire, notamment les traitements anti-coagulants. De même, la qualité de la vascularisation du cuir chevelu diminue fortement avec l’âge, limitant la repousse des greffons après 70 ans.
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