Qui est responsable des dettes d’une SCI ?
Plan de l'article
Responsabilité SCI : qu’est-ce que c’est ?
La responsabilité de l’ICS incombe au gestionnaire et aux partenaires actuels et en fin de vie. La société civile est une société de personnes de nature civile. C’est-à-dire que toutes ses activités doivent avoir un objet civil.
La société civile immobilière ou SCI est une forme de société civile. D’autre part, la SCI n’a pas la même activité que les autres sociétés civiles. Les activités du SCI peuvent être les suivantes : location, gestion, acquisition de biens immobiliers ou de droits immobiliers. Le SCI se compose d’un capital social constitué de contributions des partenaires. Le SCI est géré par un manager.
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Nous verrons d’abord quelle est la responsabilité SCI du manager. Ensuite, nous verrons quelle est la responsabilité SCI des partenaires.
Dans cet article, LegalVision met son expertise à votre service juridique pour vous aider à obtenir tout ce dont vous avez besoin pour comprendre ce sujet. Voici un résumé des points clés à retenir :
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I/ Responsabilité du gestionnaire du SCI II/ Responsabilité des partenaires de la SCI
I/ Responsabilité du gestionnaire du SCI
Le chef de la société civile immobilière a certains pouvoirs. En ce qui concerne les tiers, il ne peut inclure l’entreprise que dans les limites de l’objet social. En outre, toutes les actions effectuées par le gestionnaire qui ne relèvent pas de l’objet social n’obligent pas l’entreprise si elles sont contraires à l’intérêt social ou si elles relèvent de la compétence des partenaires. Comme déjà mentionné, l’entreprise ne sera pas engagée, mais le gestionnaire sera en mesure de mettre ses responsabilités en jeu. La responsabilité peut être civile, pénale ou sociale.
A) La responsabilité civile du gérant
Le gestionnaire peut être est responsable envers des partenaires ou des tiers. Dans tous les cas , il est nécessaire d’établir des erreurs, des préjugéset un lien de causalitéentre la culpabilité et le préjudice afin de contester la responsabilité du gestionnaire en matière de SCI.
La question de la faute.
Les partenaires sont responsables par le gestionnaire des violations des lois, réglementations, ainsi que des violations des articles ou des erreurs de gestion. Par exemple, en cas de non-déclaration de livres et de documents sociaux au moins une fois par an ou en cas de non-responsabilité. D’autre part, il n’est pas toujours compris comme une erreur, puisque l’entreprise fournit une garantie à ses dirigeants ou partenaires.
Les partenaires peuvent prendre différents types d’action contre le gestionnaire. Action personnelle ou action sociale, cette action sociale peut être ut universi ou Ut singuli :
- L’ action UT Univeri est exercée par la société contre Leader,
- La campagne ut singuli est menée par les employés contre le leader. Une telle action sociale ne peut être menée que si les dommages ont été subis par la société,
- Si le dommage a été subi par un partenaire séparément du dommage subi par l’entreprise, le partenaire peut engager une action dite personnelle.
Pour les tiers, le gestionnaire ne peut être tenu responsable que des dysfonctionnements qui diffèrent des fonctions du gestionnaire . L’inconduite amovible est une inconduite intentionnelle d’une certaine gravité, ce qui est incompatible avec l’exercice des fonctions de l’agent. Il pourrait s’agir, par exemple, d’oublier une compagnie d’assurance de 10 ans au nom de la société civile.
Il sera alors nécessaire de prouver les dommages.
Le fardeau de la preuve incombe au demandeur. Si le dommage est effectivement prouvé, le demandeur peut recevoir des dommages-intérêts. sera et les intérêts qui couvrent tous les dommages, mais rien que les dommages. En effet, les dommages-intérêts punitifs ne sont pas reconnus en France. Le demandeur peut également demander une amende au juge. Par conséquent, le gestionnaire condamné devra payer un montant fixe tous les jours jusqu’à ce qu’il ait payé tous les dommages dus.
Les mesures de limitation de responsabilité sont de cinq ans. Le gestionnaire de SCI est donc désavantagé par rapport aux sociétés de négoce, où la plupart des besoins en actions sont de 3 ans.
B) Responsabilité pénale du gestionnaire
Les gestionnaires ne peuvent être poursuivis que s’ils sont coupables d’un crime commun. Par exemple, abus de confiance. D’autre part, un certain nombre d’infractions commises dans les entreprises commerciales ne peuvent pas être appliquées dans la société civile. C’est le cas, par exemple, du délit d’abus de biens sociaux, de l’infraction Défaut de déposer des comptes, présenter des comptes mensongères.
Le gérant peut se soulager de sa culpabilité de deux façons . Il peut prouver qu’il a délégué ses pouvoirs. Cela peut également prouver qu’il n’aurait pas pu influencer le comportement du délinquant.
Pour qu’une délégation de pouvoirs soit valide, le délégué doit :
- Accepté la délégation.
- Ils disposent des compétences, des pouvoirs et des ressources nécessaires pour mener à bien la mission déléguée.
- Le directoire ne s’immisce pas dans l’exercice des pouvoirs du délégué.
- Le fonctionnaire n’exerce pas non plus le pouvoir délégué de façon informelle.
Selon la loi, si un fonctionnaire de SCI est responsable de manœuvres frauduleuses ou de non-respect grave et répété des obligations fiscales. Ces crimes rendent impossible percevoir les impôts et les pénalités dus par l’entreprise. Le fonctionnaire peut être conjointement et solidairement responsable du paiement de ces frais et pénalités, sauf s’il est déjà tenu de payer des dettes sociales en vertu d’une autre disposition. En résumé, cela concerne les cas où le gestionnaire de l’IC n’est pas un gestionnaire associé. Donc, seulement une minorité de cas.
Le gestionnaire de SCI, qui est verbalisé pour le travail caché, peut être tenu responsable du paiement des cotisations, des cotisations sociales et des amendes de l’entreprise. Pour cela, il sera nécessaire pour le gestionnaire de rendre impossible le recouvrement de ces contributions. Cela se fait par des manœuvres frauduleuses ou un non-respect grave et répété des obligations sociales.
II/ Responsabilité des partenaires de la SCI
A) Principe : Responsabilité permanente des partenaires IBS
Les partenaires sont responsables de une durée indéterminée pour la dette sociale par rapport à leurs parts du capital social. Un associé qui n’a apporté que son industrie est considéré comme celui qui détient le capital social le plus faible. Cela signifie que les créanciers sont non seulement en mesure de confisquer les biens de la société, mais aussi, s’ils ne sont pas désintéressés, ils peuvent également confisquer tous les biens des biens personnels des employés. Les associés doivent donc être extrêmement vigilants dans la bonne conduite des IBS.
B) Premier versement : Responsabilité SCI filiale partenaire
Néanmoins, les créanciers doivent continuer à diriger leurs actions contre la société avant de poursuivre les associés.
La loi oblige les créanciers à poursuivre la société à l’avance et en vain avant de se retourner contre les associés.
Concernant la condition de la poursuite précédente. Le procès précédent signifie que la les créanciers ont sérieusement essayé d’imputer le SCI avant de se retourner contre les associés. Selon la jurisprudence, l’envoi d’une simple ordonnance de paiement ou d’une demande infructueuse ne suffit pas à qualifier la condition de « poursuite préalable ».
En ce qui concerne les poursuites futiles. Considéré comme une action vaine, l’action dans laquelle le créancier sait déjà que le capital ne suffit pas pour le servir. Selon la jurisprudence, la tentative infructueuse de trouver une société ne suffit pas. D’autre part, la fermeture de la liquidation d’une société dissoute le créancier de constater que les actifs sociaux ne sont pas suffisants pour le servir. En outre, la déclaration de droit à une procédure collective dispense également le créancier de constater que les biens sociaux sont responsables des désavantagements.
C) Deuxième tranche : passif SCI non multiple des associés
Le partenaire SCI n’est pas solidairement responsable des dettes sociales. Le Partenaire est responsable des dettes excédant sa contribution. Toutefois, le partenaire ne répondra à sa dette qu’au prorata de sa part du capital social. Par conséquent, le créancier doit partager les recours, il ne sera pas en mesure d’affirmer l’intégralité de sa créance avec l’un des associés.